Dans moins de trois semaines les élections européennes…
Jusque-là, pratiquement pas de campagne. Et pourtant…
La question des universités est européenne.
Et le « conflit » n’est pas réglé !
Depuis début janvier, la communauté universitaire (les étudiants et l’ensemble des catégories de personnels) proteste encore et toujours contre :
- la prétendue autonomie imposée par la LRU aux Universités et expérimentée dès cette année par Limoges
- les suppressions de postes qui l’ont aussitôt accompagné
- le décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, qui malgré des réécritures successives, met toujours en péril le développement des activités de recherche comme la qualité de l’enseignement
- la remise en cause des concours d’accès au professorat du primaire et du secondaire et la réforme de la formation des enseignants (réforme dite « de mastérisation »)
- le durcissement des conditions d’accès aux bourses, et consécutivement l’endettement des étudiants avec la perspective à terme de l’augmentation massive des droits d’inscription (on parle de 4000 euros annuels…)
- les menaces sur la réalisation et le financement des thèses (« contrat doctoral »)
Mais le gouvernement reste sourd, depuis 5 mois !
Aussi, depuis le 4 mai 2009, la « ronde des obstinés » tourne à Limoges
comme dans beaucoup d’autres villes de France. Au-delà des effets funestes des réformes universitaires engagées, pour les étudiants et les personnels, c’est toute la région qui ne peut qu’en pâtir.
Accepterez-vous que l’Université de Limoges redevienne un collège universitaire (avec des enseignements limités au niveau licence), comme il y a un peu plus de quarante ans ? Où les cursus sont raccourcis, où l’offre de formation s’appauvrit, où les étudiants fuient et les chercheurs vont voir ailleurs ?
REJOIGNEZ LA RONDE DES OBSTINéS
Elle tourne tous les jours (sauf le dimanche) de 18h00 à 19h00 2009 Place de la Motte. Elle est ouverte à toutes celles et ceux qui sont attaché(e)s aux principes d’un enseignement libre et gratuit de la maternelle à l’université.
